Je n’habitais pas mon visage

Photographie

Mathieu Farcy

Le photographe Mathieu Farcy a rencontré des patient.e.s dont le visage devait être reconstruit suite à une maladie ou un accident. Il a travaillé avec ces personnes durant 5 années. Chacun.e a vécu différemment la disparition d’un visage connu, pour s’engager dans un labyrinthe d’incertitudes. Ce projet est parti du désir de création commune.(...)

Lire la suite

Le photographe Mathieu Farcy a rencontré des patient.e.s dont le visage devait être reconstruit suite à une maladie ou un accident. Il a travaillé avec ces personnes durant 5 années. Chacun.e a vécu différemment la disparition d’un visage connu, pour s’engager dans un labyrinthe d’incertitudes. Ce projet est parti du désir de création commune.

Comment rendre compte d’un traumatisme aussi grand que la perte de son propre visage ? Comment créer une forme à partir de ressentis, d’expériences de rêves ?

Philippe, Samia, Anna, Béatrice ou Xavier, personne n’avait, a priori, d’idée de création définie, mais tou.te.s ressentaient la nécessité d’élaborer, de créer à partir de leur expérience si particulière. Sculptures, installations, écrits, photographies, toutes les oeuvres, images et textes sont des cocréations, elles ont toutes été pensées à plusieurs. Les histoires des un.e.s et des autres s’entremêlent, s’entrechoquent. Des écrits manuscrits issus du carnet de travail de Mathieu Farcy, extraits d’échanges ou de réflexions, ponctuent l’ouvrage. Les pages se plient et se déplient, laissant apparaître et/ou disparaître les meurtrissures de chacun…

Réduire

Je n’habitais pas mon visage, 17 x 24 cm, 144 pages, 60 reproductions en quadrichromie, reliure brochée avec rabats

  • Loco sur Facebook

_dsc0784-bd.jpg

_dsc0796-bd.jpg

_dsc0787-bd.jpg