Myriam Viallefont-Haas

Le travail de Myriam Viallefont-Haas s’inscrit dans la lignée des photographes humanistes. Parmi ses « maîtres à photographier », elle cite volontiers Walker Evans. Elle partage avec lui cette exigence du réel, comme avec Cartier-Bresson ou Willy Ronis. Elle se nourrit depuis toujours de l’univers de grands noms comme Dieter Appelt ou John Coplans, qu’elle a côtoyés à la célèbre galerie du Studio 666.
Une rencontre marquante pour elle sera avec Duane Michals à Rhode Island, un des maîtres contemporains du rapport texte et image. Chez elle, la référence littéraire n’est jamais très loin. Lorsqu’elle part à 21 ans en Afrique pour photographier les camps de réfugiés avec MSF, elle se souvient des Lettres d’amour en Somalie de Frédéric Mitterrand. Puis lorsqu’en 1985, elle décide de se rendre à Cuba se sera d’abord sur les traces d’Hemingway. En 2015, elle publie Partita, le journal d’une femme photographe (Dominique Carré éditeur). En 2017, elle choisit de retourner sur la “Tierra Caliente” pour y retrouver la lumière, les réalités et la part insaisissable du peuple cubain.

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Pop’africa

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